Présentation des expositions
La vie quotidienne d'une famille
Cet espace présente les objets du quotidien de 1900 :
- la petite enfance (les prémisses de la puériculture, histoire du
biberon),
- la cuisine (les ustensiles, la vaisselle, les recettes),
- le chauffage (la cheminée, les réchauds, les poêles, le moine, les
chaufferettes, les bassinoires,...),
- l'éclairage,
- la communication,
- les poids et la mesure,
- la couture, la filature, l'entretien du linge,
- les arts de la table.

L'eau sous toutes ses formes
Le lavoir du Trou Babet fut créé vers 1781.
Il connut maints problèmes d'alimentation en eau jusqu'en 1850, le marquis de Gontaut-Biron
s'opposant à une telle installation si près de son château.
En 1853, la municipalité estima "qu'un pareil lavoir se fait
vivement sentir dans l'intérêt de la santé des laveuses" et décida la
construction du plus grand lavoir de la commune : jusqu'à 20 laveuses
avaient place pour s'installer à genoux sur leur auget en bois garni
de paille. A cette époque, le linge de maison n'était lavé que deux
fois par an. Ces laveuses professionnelles passaient de maison en
maison chercher le "ballot" qu'elles emportaient chez elles pour le
faire bouillir. Puis elles se rendaient au lavoir pour le laver.
Ensuite, elles le chargeaient une dernière fois sur leur brouette et
revenaient chez elles pour le faire sécher (sur l'herbe en été), le
repasser et enfin le restituer à leur propriétaire en ayant bien soin
de ne pas mélanger le linge des clientes.
Dans cet espace, bercés par le bruit de l’eau, vous découvrirez toutes
les étapes de la lessive, cette "grande buée".

Des Outils et des Hommes
Cet espace est dédié aux vieux métiers aujourd'hui disparus.
Vous ferez connaissance avec Louis le sabotier, Jean le paysan,
Fernand le rétameur, Pierrot le rémouleur, Jacques le viticulteur,
sans compter notre inventeur F. Brochet, dont l'entreprise familiale
était installée rue de la Gare (actuelle avenue des Héros de la
Résistance) et qui inventa le décrotteur de betteraves, le
coupe-racines et plusieurs autres machines agricoles vendues dans
l'Europe entière.
Vous découvrirez aussi les courriers des petits parisiens venus
passer leurs vacances d'été dans nos fermes de Fontenay. Ils
appréciaient la vie au grand air et se délectaient de "lait bourru".

L'école et l'enfance en 1900
Les lois Jules Ferry sur l'école primaire furent votées en 1881-1882
sous la Troisième République, et rendirent l'école gratuite (1881),
l'instruction obligatoire et l'enseignement public laïque (1882).
L'école Jules Ferry a été ouverte en 1889, l'école des filles
était située à droite, celle des garçons à gauche. Les garçons
étaient enseignés par un maître, les filles par une maîtresse.
A Fontenay-Trésigny, en 1910, existaient aussi deux autres écoles
privées catholiques ; l'une, pour les filles, était dirigée par des
religieuses, rue Bertaux dans les bâtiments de l'ancien corps de
garde du château ; l'autre pour les garçons située à l'angle de la
rue Racine.
Venez vivre la journée d'un petit écolier trésifontain :
- sa panopolie pour une journée de classe,
- les programmes (les livres, les matières enseignées, les jeux de
cours, le "moment du panier"),
- exercez-vous à l'écriture à la plume, avec les pleins et les
déliés,...
- bons points ou bonnet d'âne ?
